quarta-feira, outubro 08, 2008

Para acalmar, uma das minhas preferidas



Que pude escutar e recordar aqui.



Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague

Et des vagues de dunes pour arrêter les vagues

Et de vagues rochers que les marées dépassent

Et qui ont à jamais le cœur à marée basse

Avec infiniment de brumes à venir

Avec le vent de l'est écoutez-le tenir

Le plat pays qui est le mien


Avec des cathédrales pour uniques montagnes

Et de noirs clochers comme mâts de cocagne

Où des diables en pierre décrochent les nuages

Avec le fil des jours pour unique voyage

Et des chemins de pluie pour unique bonsoir

Avec le vent d'ouest écoutez-le vouloir

Le plat pays qui est le mien


Avec un ciel si bas qu'un canal s'est perdu

Avec un ciel si bas qu'il fait l'humilité

Avec un ciel si gris qu'un canal s'est pendu

Avec un ciel si gris qu'il faut lui pardonner

Avec le vent du nord qui vient s'écarteler

Avec le vent du nord écoutez-le craquer

Le plat pays qui est le mien


Avec de l'Italie qui descendrait l'Escaut

Avec Frida la Blonde quand elle devient Margot

Quand les fils de novembre nous reviennent en mai

Quand la plaine est fumante et tremble sous juillet

Quand le vent est au rire, quand le vent est au blé

Quand le vent est au sud, écoutez-le chanter

Le plat pays qui est le mien.


Le plat pays, Jacques Brel (1962)


evva

3 comentários:

Esplendor disse...

Já não é sem tempo que vens visitar este país achatado (mas não chato), antes que se afunda definitivamente no pántano nacionalisto-financeiro...

Esplendor disse...
Este comentário foi removido pelo autor.
Esplendor disse...

Pois... Touchée.

evva, guilty